Nous cherchons tous la joie car celui qui a la joie a tout finalement. Quand la joie remplit notre âme, notre vie s’illumine, notre cœur s’ouvre, nos mains se tendent. Au contraire quand notre âme est sombre, quand la tristesse envahit notre être, la vie devient dure à porter.
Mais où trouver la joie ?
Souvent, nous la cherchons à l’extérieur. Et certes il y a une joie qui vient du monde, et elle est précieuse : joie d’un repas entre amis, joie d’un examen réussi, joie d’un nouvel objet, d’une nouvelle expérience…Ces joies peuvent être de grandes joies. Seulement, comme ces joies sont liées au monde, elles ne durent pas ; elles passent. Jean Jacques Rousseau écrivait que puisque rien ne dure dans l’existence, « on n’a guère ici-bas que du plaisir qui passe ; pour le bonheur qui dure je doute qu’il y soit connu ».
Mais il y a aussi une autre joie qui ne vient d’aucune cause, ne dépend de rien, ni d’une réussite sociale, ni d’un objet obtenu, ni de quelqu’un…. Jean Klein, un enseignant spirituel, appelait cette joie gratuite « la joie sans objet ». Elle est sans objet parce qu’elle ne vient pas du monde ; elle a une autre source.
D’où vient alors cette joie ?
De la pure existence, du pur je suis. Rousseau, pour parler de ce vrai bonheur, disait : « De quoi jouit-on dans une pareille situation ? De rien d’extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence, tant que cet état dure
on se suffit à soi-même comme Dieu. » Ainsi, au cœur de notre existence, il y a une pure joie, une joie divine, une joie immense.
Comment la trouver ?
Nous connaissions cette joie quand nous étions enfant et parfois encore quand nos soucis s’effacent pour un temps, une joie spacieuse monte de notre propre être, sans raison comme une rose qui fleurit. Pour s’y établir fermement, il suffit de s’habituer à expérimenter ce pur sentiment d’être, qui n’est pas le sentiment d’être quelqu’un, un homme ou une femme, Maxime ou Emma ; c’est un sentiment libre de toutes étiquettes. Le « je suis » n’est pas le je suis de quelqu’un ; au centre, vous n’êtes personne en particulier, et vous êtes sans limite. Par exemple, si vous fermez les yeux en vous dépouillant de votre identification individuelle, vous allez très rapidement éprouver le bonheur infini d’être conscient.
Et alors, nous découvrons qu’au cœur de nous-même repose le plus beau des joyaux : la joie vibrante.
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