Nous sommes nombreux à ressentir lassitude, émotions tristes voire sentiment dépressif ces dernières semaines : incertitudes quant à l’avenir (économiques et sanitaires notamment), journées plus courtes, météo maussade sont autant de facteurs déclencheurs de cette morosité. Un mode de vie sain, une activité́ physique régulière, des liens de qualité avec ses semblables et une éventuelle médication peuvent contribuer à améliorer nos états mentaux. De multiples études démontrent les apports bénéfiques offerts par certaines plantes et compléments alimentaires..
Plus positif avec le safran !
Le précieux pistil jaune du crocus safrané peut aider à dissiper les sentiments sombres. Il est recommandé d’opter pour un extrait standardisé à 2% de safranal et 3% de crocines. Ces 2 composants permettent une teneur plus élevée en neurotransmetteurs dans le cerveau, tels que la sérotonine et la dopamine. La première favorise les humeurs positives, la seconde permet d’éprouver des sentiments de plaisir et de satisfaction. En raison de ses puissants antioxydants, le safran protège également le cerveau contre les symptômes inflammatoires susceptibles de conduire à la dépression. Des études cliniques sur la dépression légère à modérée ont montré́ que l’extrait de safran fonctionne aussi bien que les antidépresseurs imipramine et fluoxétine, tout en étant mieux toléré (1).
La Rhodiola rosea revitalise
La dépression s’accompagne souvent de fatigue, mentale et physique, de nervosité, d’apathie et d’abattement. La racine de Rhodiola rosea (racine de rose) en particulier peut avoir un effet bénéfique sur ces différents états.
En effet de récentes études cliniques démontrent que cette racine améliore à la fois la résilience ainsi qu’augmente la résistance au stress tout en favorisant la relaxation (2). La dépression réagit positivement au rhodiola dès lors qu’il est correctement dosé (3% de rosavines, 1% de salidroside) ; il a d’ailleurs été établi que cette racine est quasiment aussi efficace que l’antidépresseur sertraline alors qu’elle s’accompagne de nettement moins d’effets secondaires (3).
La « vitamine du soleil » D3
De nombreuses études épidémiologiques montrent qu’un taux sanguin adéquat de vitamine D3 réduit considérablement le risque de dépression (4), y compris le « blues de l’hiver ».
Si l’on tient compte du fait qu’au moins 80% des Occidentaux n’ont pas un taux optimal de vitamine D, un complément alimentaire contenant de la vitamine D3 semble tout à fait indiqué.
D’autres nutriments utiles
Il a été démontré qu’un certain nombre de nutriments améliorent sensiblement l’effet des plantes citées plus haut. Les vitamines B pyridoxine (B6), l’acide folique (B9 ou B11) et la méthylcobalamine (B12) en sont de bons exemples. Ces vitamines B contribuent à un métabolisme optimal dans le cerveau, inhibent l’influence néfaste du radical libre homocystéine sur le tissu cérébral et favorisent la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine et (l’apaisant) GABA. Le zinc concourt également à la production de sérotonine et à la réduction des symptômes inflammatoires dans le cerveau.
La puissance de la combinaison
Un complément alimentaire qui combine les plantes et les nutriments mentionnés ci-dessus aide à transformer des sentiments dépressifs et de morosité en humeur positive. Il est possible de le combiner avec une forme facilement absorbable de magnésium et d’acides gras oméga-3 pour une plus grande efficacité encore.
Il est recommandé d’informer son médecin traitant de l’éventuelle prise de complément alimentaire.
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