Le soleil est plus présent, les journées rallongent… La nature est généreuse en odeurs et en couleurs pour le plus grand bien de tous.
Prendre soin de sa peau
Les mots d’ordre sont : préparer, protéger et apaiser. Une peau bronzée et saine demande un peu de travail en amont.
Dans la cuisine:
Comme pour beaucoup d’autres choses, cela commence dans votre assiette. Les aliments riches en béta carotène aident à activer la mélanine qui va donner cette belle couleur dorée. Les vitamines C et E sont de puissants antioxydants qui agissent contre l’action des radicaux libres responsables du vieillissement de la peau. Elles contiennent également des minéraux qui réparent les dommages du soleil et aident à la régénération cellulaire. Il est donc important de faire la part belle aux carottes, pamplemousses, brocolis, fraises, melons, poivrons, saumons, maquereaux, tomates avec la peau… Tout au long de la journée il faut boire beaucoup d’eau pour hydrater la peau de l’intérieur et la rendre moins vulnérable aux rayons UV.
Dans la salle de bains:
Exfolier la peau pour éliminer les cellules mortes est primordial. Cela élimine les peaux mortes et facilite l’absorption des agents hydratants. Pas besoin de produits chers, le savon noir, par exemple, est très efficace. Un mois avant une exposition prolongée, il peut s’avérer intéressant d’ajouter 3 à 5 gouttes d’HE de carotte ou d’abricot dans la crème hydratante. Renseignez-vous bien avant leur utilisation.
Face au soleil:
Il est primordial de commencer par s’exposer progressivement et de choisir des crèmes solaires non nocives pour la peau, la faune et la flore maritime si vous allez en bord d’eau. N’oubliez pas de protéger vos mains et vos lèvres(baume avec protection solaire sinon c’est le « brûlure assurée ». Si les coups de soleil sont très mauvais, s’exposer prudemment au soleil est bon pour le moral et permet la synthèse de la vitamine D qui nous est essentielle. Dès les premiers rayons, il est préférable de choisir une crème de jour avec indice protecteur.
L’ail des ours, vedette du printemps !
Cette plante sauvage proche de l’ail pousse en larges colonies en milieu humide et ombragé ou semi-ombragé. Ses feuilles dégagent un puissant parfum d’ail et sont comestibles en marinades, salades, pesto… Mais attention, la cueillette ne s’improvise pas. Avant l’éclosion des petites fleurs blanches en forme d’étoile, la plante peut être difficile à reconnaître. Il faut se documenter pour ne pas la confondre avec d’autres plantes semblables qui ne sont pas comestibles, voire toxiques comme le colchique ou le muguet. Certes, l’odeur d’ail qui s’en dégage est déjà un bon indicateur mais il faut aussi être attentif aux feuilles. Celles-ci poussent à la base de la plante sur des tiges séparées. Il vaut mieux ne pas la cueillir par brassées mais individuellement. Participer à une balade à la rencontre des plantes sauvages est une excellente façon de la découvrir. Un pesto d’ail des ours « fait maison ». En voilà une belle idée pour la fête des mères !
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